Optimiser son processus de vente pour gagner de nouveaux clients
Optimisez votre processus de vente pour attirer de nouveaux clients, augmenter votre chiffre d'affaires et fidéliser votre clientèle grâce à des...
Selon l’Ifop, en France, les retards de paiement sont responsables d'un quart des faillites d'entreprises. En effet, le non-respect des délais de paiement fragilise les trésoreries des TPE/PME et peut mettre en péril toute leur organisation. Pourtant, depuis 2018, la loi de modernisation de l’économie impose un délai maximal de 30 jours pour le règlement des factures à compter de la réception des produits ou de l’exécution de la prestation. Le fait est que 37% des entreprises françaises sont encore payées au-delà de ce créneau.
Ainsi, quels sont les moyens pour éviter les retards de paiement et préserver la santé financière de votre entreprise ? PayPlug, solution française de paiement omnicanal, vous propose 5 conseils rapidement actionnables !
Sommaire :
1. Vérifier la solvabilité de vos clients
2. Prévoyez des pénalités de retard
3. Offrez des moyens de paiement digitaux
4. Utilisez un système de facturation numérique
5. Intégrez des liens de paiement à vos factures et devis
C’est l’une des meilleures stratégies pour vous prémunir contre les impayés et les retards de paiement. Vérifier la solvabilité de vos clients, et ce dès le début de la relation commerciale, vous permet non seulement de savoir s’ils ont la capacité financière de payer leurs factures, mais aussi s’ils le font réellement.
De nombreux éléments permettent d’évaluer la solvabilité d’une entreprise, en voici quelques exemples :
L’inscription au registre du commerce et des sociétés (RCS) : si votre client est bien enregistré sur le site infogreffe, vous pouvez avoir accès à son extrait Kbis, qui contient des informations utiles sur le représentant légal de l’entreprise, son ancienneté, ou encore ses capitaux propres.
Les comptes annuels : sauf exceptions, les sociétés doivent déposer leurs comptes annuels auprès du greffe du Tribunal de commerce. Ils regroupent trois documents : le bilan, qui vous renseigne sur le patrimoine de l’entreprise ; le compte de résultat, qui permet d’évaluer sa performance sur la période ; et les annexes comptables.
Des données sectorielles et géographiques : la santé du secteur d’activité de votre client, ainsi que la situation économique et politique de son pays s’il est basé à l’étranger, conditionnent la notation de solvabilité.
Les ratios de solvabilité : ce sont des pourcentages qui permettent d'estimer la capacité de paiement et de remboursement d'une entreprise. Il en existe plusieurs types, tels que : le ratio de solvabilité générale, d’autonomie financière, la capacité de remboursement, le ratio de liquidité générale et le taux de couverture de la dette.
Les éventuels impayés auprès des organismes publics : Trésor public, Sécurité sociale et régimes complémentaires par exemple. Renseignez-vous aussi sur les procédures judiciaires passées ou en cours de l’entreprise.
L’idéal, pour obtenir ces informations, est de rencontrer votre client : il pourra vous fournir ses données financières, voire vous donner l’autorisation de contacter sa banque ou certains de ses fournisseurs. En échangeant directement avec lui, vous pourrez également vous rendre compte s’il vous livre ces informations en toute transparence ou s’il essaye de vous dissimuler quelque chose, ce qui peut vous alerter.
Vous pouvez exiger des pénalités de retard pour inciter vos clients à vous régler dans les temps. Pensez à préciser les conditions d'application et le taux d'intérêt des pénalités dans vos Conditions Générales de Ventes.
Le taux d'intérêt correspond généralement au taux directeur (taux de refinancement ou Refi) semestriel de la Banque centrale européenne en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet, majoré de 10 points. Celui que vous fixez peut être inférieur, sans toutefois être en deçà du taux minimal de 2,28 % (à partir du 1er janvier 2022), soit 3 fois le taux de l'intérêt légal.
Pour limiter les risques de retards de paiement, nous vous conseillons de prévoir un taux d’intérêt suffisamment élevé pour être dissuasif : par exemple, 5 ou 6 fois le taux légal. Quel que soit le taux choisi, les pénalités de retard sont dues de plein droits.
En matière de paiement, le B2C a une longueur d’avance : il offre de nombreuses alternatives aux paiements physiques, grâce à des innovations disruptives telles que les paiements sans contact et peer-to-peer. À l’inverse, les paiements B2B sont encore souvent ancrés dans le passé. Processus manuels fastidieux, échecs de paiement récurrents, tâches administratives et relances chronophages : autant de facteurs qui contribuent à augmenter les délais de paiement entre professionnels.
Pour les réduire, nous vous conseillons de miser sur les moyens de paiement digitaux, qui vous permettent de gagner du temps et d’avoir une meilleure visibilité sur vos fonds disponibles. Ils sont d’ailleurs de plus en plus appréciés par les entreprises. Selon une étude menée par PYMNTS et American Express, 80% des transactions B2B pourraient être effectuées par voie électronique d’ici 2025 !
Préférez donc le virement et le prélèvement bancaire au chèque, qui est peu pratique et souvent sujet à la fraude. Et pour vos commandes inférieures à 5 000€, pensez à la carte bancaire ! Simple d’utilisation pour le client, elle vous permet de recevoir la somme de façon quasi instantanée. Depuis l’introduction de la Directive sur les Services de Paiement 2 (DSP2), qui renforce l’authentification des transactions en ligne, c’est aussi un mode de paiement particulièrement sûr.
Si vous possédez un site e-commerce, vous pouvez très facilement accepter les paiements par carte bancaire avec PayPlug, et suivre vos transactions en temps réel depuis votre back-office. Nous proposons des modules de paiement compatibles avec les principaux CMS du marché (PrestaShop, Magento, Sylius, BigCommerce et bien d’autres), ainsi que des fonctionnalités pour booster votre conversion.
Paiement en 4 fois sur le site de Be My Desk
Depuis le 1er janvier 2020, les sociétés sont tenues d’envoyer leurs factures à destination du secteur public au format numérique. Bientôt, cet usage sera généralisé à tous les paiements inter-entreprises !
En effet, la loi de finance de 2020 prévoit l’obligation de facturation électronique entre professionnels assujettis à la TVA. Sa mise en œuvre se fera en plusieurs volets :
À partir de janvier 2024, toutes les entreprises devront être en mesure d’accepter les factures dématérialisées. Seules les grandes entreprises (5 000 salariés ou plus) seront tenues d’émettre des factures par voie digitale.
À partir de janvier 2026, l’obligation d’émettre des factures électroniques s’appliquera à toutes les entreprises, TPE et PME comprises.
Loin d’être une contrainte, l’abandon des factures papiers présente de nombreux avantages :
Réduction des délais de paiement : le travail des équipes comptables se trouve facilité, elles peuvent donc émettre et traiter les factures plus rapidement ;
Réduction des coûts de traitement : en termes de gestion administrative, les factures papiers ont un coût dix fois plus élevé que les factures électroniques ;
Sécurisation des relations commerciales : la traçabilité des paiements est améliorée grâce au partage des statuts de traitement. De plus, vous êtes assuré de la bonne réception de la facture par le destinataire et ce, en toutes circonstances ;
Simplification des déclarations de TVA : les données contenues dans les factures numériques serviront à pré-remplir les déclarations de TVA.
Ainsi, n’attendez pas 2025 pour dématérialiser vos factures : cela vous permettra d’accélérer leur traitement, de sécuriser votre trésorerie et de préserver la relation avec vos clients professionnels.
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Nous avons évoqué la question des moyens de paiement digitaux et de la facturation électronique. Saviez-vous que vous pouvez coupler les deux, et proposer le paiement par carte bancaire de vos factures et devis ?
Il vous suffit pour cela de générer un lien de paiement depuis le back-office de votre solution de paiement, et de l’envoyer à votre client dans l’e-mail contenant la facture. Lorsqu’il clique, il est redirigé vers une page de paiement sécurisée pour régler son achat. Cette méthode vous permet de fluidifier considérablement votre parcours client.
Mieux encore : avec PayPlug, vous pouvez automatiser la création de liens de paiement et les inclure directement dans vos factures et devis électroniques. Nous proposons en effet des intégrations avec des ERP comme EBP et Divalto, pour vous permettre d’accélérer vos règlements en toute simplicité.
Demande de paiement par e-mail. Source : Les Petits Prödiges
Vous l’aurez compris, la clé pour réduire os délais de paiement et préserver votre trésorerie, c’est de digitaliser au maximum vos processus : que ce soit en proposant des modes de paiement digitaux, ou en dématérialisant vos factures. Si, malgré vos efforts, vos clients ne vous règlent pas à temps, n’hésitez pas à les relancer. Ici encore, des solutions digitales peuvent simplifier vos démarches.
De manière générale, il existe de nombreux outils pour dématérialiser et automatiser vos tâches administratives, de la comptabilité à la paie en passant par la facturation. Nous en avons rassemblé 10 dans une checklist dédiée : ne manquez pas de la télécharger pour simplifier votre gestion financière et gagner du temps au quotidien !
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